
La Ferrari 550 Maranello remplace la 512 M, dernière évolution de la Ferrari Testarossa. Dessinée par Pininfarina, elle marque le retour de Ferrari au moteur V12 avant pour sa GT, une architecture abandonnée après la Ferrari Daytona. Les deux générations intermédiaires, la Berlinetta Boxer (365 GT4 BB et 512 BB), et la Testarossa, 512TR et 512 M) étaient construites autour d'un 12 cylindres à plat en position centrale arrière.Surfant sur la lancée de la 456 GT, présentée en 1992 et unanimement plébiscitée pour son design très réussi, Pininfarina enfonce le clou avec la 550 Maranello : Fine, élégante et racée, elle transpire la classe. Une voiture envoutante, avec 4 800 heures en soufflerie pour atteindre la perfection de sa ligne... Bien que très large et arborant une évocatrice prise d'air sur son capot en aluminium, cette Ferrari n'entend pas faire dans la surenchère. Elle est surnommée le « Squale » et en y regardant de plus près, on comprend pourquoi. D'abord grâce à ce majestueux profil dont le long capot semble interminable et aux prises d'air placées après les roues avant évoquant des branchies. Le dessin des feux arrière rappelle ceux de la 456 GT même si la poupe est quelque peu modifiée (En particulier au niveau de la malle arrière) pour un aérodynamisme retravaillé.On ne change pas une équipe qui gagne. Ce dicton s'applique parfaitement ici, si bien qu'un connaisseur de la marque ne sera pas dépaysé puisqu'en effet bon nombre d'éléments proviennent de la Ferrari 456 (Dont le volant entre autres). C'est avec plaisir que l'on retrouve la fameuse grille chromée de la boîte manuelle, si brillante qu'il est possible d'y voir son propre reflet. La finition est plutôt bonne même si certains détails dénotent un peu. Les comodos bas de gamme n'ont pas trop leur place dans une GT de ce standing, et surtout pour un prix d'achat de 1.230.000 FF d'époque !La position de conduite est excellente et les sièges offrent un maintien exceptionnel, capable de rendre un long trajet parfaitement acceptable. Le freinage ne souffre pas de réelle critique grâce aux disques ventilés de 300 mm à l'avant et 310 mm à l'arrière. Question gomme la 550 est équipée de 225/40 ZR 18 à l'avant et de 295/35 ZR18 pour l'arrière. le V12 5474 cm3 en V à 65° 48 soupapes répondant au nom de code F133 et placé en position longitudinale avant, il est couplé à une boite manuelle à 6 rapports et tout droit issu des 456 GT/M GT avec pour particularité ici d'être généreusement fourni en air grâce aux deux conduits prévus à cet effet. Le régime maximal est situé à 7700 tours, laissant augurer un caractère bien trempé. Le couple, colossal et omniprésent, permet tout type de conduite et chaque rétrogradage vous colle littéralement au siège. Dément ! Quelques chiffres pour illustrer cela : Il ne faut que 4.4 secondes pour arriver à 100 km/h, le kilomètre départ-arrêté est abattu en moins de 23 secondes et une vitesse Max de 320 km/h.Le V12 de 5474 cm³ remporta deux années d'affilée, en 2000 et 2001, le prix du meilleur moteur dans la catégorie « supérieur à 4 litres » de l'International Engine of the Year. En 2000, La 550 eut droit à une très exclusive déclinaison cabriolet appelée 550 Barchetta. Toujours signée du carrossier Pininfarina.Pour fêter ses 70 ans d'activité, Pininfarina offre à Ferrari un spider surprenant sur la base du coupé 550 Maranello. Toutefois, cet exercice de haute couture, ô combien désirable, demeurera comme toutes les uvres d'art : Une pièce de collection rare et chère... Certes, à environ 700 000 , Le prix est en rapport avec le prestige de la marque Ferrari, titrée championne du monde de F1 en 2000 et 2001, et l'exclusivité de l'uvre : 448 exemplaires, exactement.Pour le look, on pourrait résumer la 550 Barchetta à une simple Ferrari 550 Maranello dont on aurait tronçonné le toit. Mais la manuvre est heureusement plus subtile. Le pare-brise est plus bas de 10 cm et d'un style très particulier, avec une partie haute de couleur noire et deux demi-montants de la couleur de la carrosserie. Dans cet esprit, la Ferrari 550 Pininfarina n'offre qu'un simpliste toit manuel en toile en cas d'averse inopinée. Mais on ne peut que s'étonner de la désinvolture de Ferrari, qui n'offre qu'une capote manuelle sur une voiture de ce prix. Une solution qui a pour motif de compenser la prise de poids liée aux nombreux renforts de structure.La 550 Barchetta Pininfarina se démarque aussi par les emblèmes maison apposés sur les ailes avant et des jantes deux partie en magnésium de 18 pouces sur des gommes Av 255/40 ZR 18 et Ar 295/35 ZR 18 ainsi qu'un bouchon de réservoir spécifique. Développés par Brembo, les étriers rouges à 4 pistons ont une tâche difficile pour stopper les élans de la 550 Barchetta Pininfarina. Les larges disques perforés remplissent presque intégralement les intérieurs de jantes ! Les plaquettes et les disques bénéficient de l'expérience de Brembo en Formule 1 pour maintenir une température de liquide acceptable en toutes saisons, même en usage sportif sur circuit.Longtemps récalcitrant vis à vis des aides électroniques à la conduite, Ferrari offre sur la 550 Barchetta un ESP maison, ou "contrôle dynamique de stabilité", ajustable par le pilote dans ses paramètres de sensibilité. Selon le mode choisi, le système intervient en coupant le couple délivré par le moteur, ou, en coordination avec l'ABS, en freinant les deux roues arrière indépendamment. Le système intervient également en fonction des réglages de suspension choisis.Avec ses arceaux gainés de cuir, logés derrière de superbes sièges baquets très enveloppants et des éléments de carbone apposés ci et là, la Ferrari 550 Barchetta prends des airs de compétition. Pour le reste, on retrouve intégralement les éléments de la 550.La 550 Barchetta Pininfarina utilise strictement le même V12 5,5L à 48 soupapes que celui de la 550 Maranello. Ce moteur de feu, apparu sous le beau capot de la 456 GT, délivre 485 ch à 7000 tr/mn, et un couple maximum de 570 Nm à 5000 tours. Le bloc-cylindres, les culasses sont réalisées en alliage léger de Nikasil et d'aluminium. La Barchetta revendique d'ailleurs le titre du cabriolet le plus rapide du monde cette année-là, avec une pointe à 300 km/h, soit 20km/h seulement en moins par rapport au coupé. Propulsée de O à 100 km/h en 4,4 secondes, avec un kilomètre départ arrêté étant couvert en moins de 23 secondes, comme la Maranello, malgré une aérodynamique peu favorable.En 2002, la Ferrari 550 Maranello évolue un peu et devient la Ferrari 575 M Maranello.PAIEMENT PAR CHEQUE OU LIQUIDE UNIQUEMENT !A l'adresse suivante :Romaric Jaffré 15 Domaine de l'étang.56240 PLOUAY.Pour me contacter ; Romaric-jaffre@hotmail.fr ou 06 33 10 30 99.OBJET NEUF ET EN BOITE D'ORIGINE (Frais de port + 8.20 ).
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